Sarlat-la-Canéda, une ville médiévale riche en patrimoine

Sarlat-la-Canéda (ou plus simplement Sarlat) fait partie des « plus beaux détours de France ». Les caractéristiques générales qu’on peut lire sur Plusbeauxdetours.com donnent un aperçu des attraits de la cité médiévale. Celle-ci figure donc parmi ces « petites villes touristiques où l’on est toujours sûr de trouver un hébergement et un accueil de qualité, un patrimoine valorisé (…), une tradition gastronomique (…), sans oublier l’ambiance d’un marché ou d’une fête locale ». Nous reprendrons, dans un premier temps, point par point ces caractéristiques et prendrons un ou des exemples concrets. Dans un second temps, nous parlerons également de l’engouement des visiteurs pour les sites, monuments ou villages médiévaux qui composent la Vallée de Dordogne.
Pourquoi Sarlat mérite de faire partie des « plus beaux détours de France »
Pour s’en faire convaincre, il suffit de reprendre les principales descriptions auxquelles les « plus beaux détours de France » sont censés correspondre :
- Un « patrimoine valorisé et attrayant »
Sarlat est une « ville d’art et d’Histoire », ce qui signifie concrètement que la ville possède un important patrimoine architectural et d’urbanisme et surtout que celui-ci est parfaitement conservé – comme en témoigne notamment la valorisation des nombreux châteaux, manoirs ou édifices religieux ; il n’est d’ailleurs pas rare qu’un hôtel Sarlat-la-Canéda soit en fait une ancienne demeure ou un ancien corps de ferme, rénové et remis au goût du jour (en termes de normes de construction et de décoration notamment).
Ce patrimoine sarladais inclut en tout cas des dizaines de monuments historiques classés, dont des édifices religieux comme la cathédrale Saint-Sacerdos, l’ancienne église Sainte-Marie, la chapelle du monastère des Récollets ou l’église Notre-Dame de la Nativité de Temniac. A cela s’ajoutent les bâtiments inscrits tels que l’ancien évêché, l’ancienne maison du Présidial, le château de La Boétie ou le couvent Sainte-Claire.
- « L’ambiance d’un marché ou d’une fête locale »
Le marché de Sarlat-la-Canéda, situé place de la Liberté (ancienne église Sainte-Marie) est ouvert toute l’année. Il est emblématique de la cité médiévale et est ouvert le mercredi (matin) et le samedi. Les visiteurs peuvent également se tourner vers le marché au gras (de décembre à février, place Boissarie), le marché de gros aux truffes (ouvert de novembre à février en centre-ville), le marché aux truffes (ouvert de décembre à février en centre-ville), le marché nocturne bio (ouvert toute l’année, place du 14-juillet).
Sarlat-la-Canéda est par ailleurs un territoire affichant un fort attachement à ses traditions, pour la plupart liées à la gastronomie. Les visiteurs sont d’ailleurs nombreux à préparer leur séjour de manière à pouvoir assister à une fête locale, comme la fête de la noix, la fête des truffes, la « Fest’oie », les journées du terroir, etc.
Les joyaux architecturaux des environs
Le séjour est en effet une occasion formidable pour découvrir les sites ou monuments qui composent le patrimoine de la région, et on pense en particulier aux multiples châteaux de la Vallée de Dordogne. Nombreux sont en effet les visiteurs qui s’organisent pour visiter le château des Milandes ou celui des Puymartin, le château de Castelnaud ou celui Campagnac-l’Evêque… pour ne citer que ces exemples.
On se presse aussi pour faire une randonnée en direction d’un ou deux des villages médiévaux pittoresques de la Dordogne. Beynac fait notamment partie des « plus villages de France » et des sites les plus visités autour de Sarlat-la-Canéda. La cité servait de place forte au cours de la Guerre de Cent Ans. En témoignant notamment le château fort qui domine la vallée et la rivière. Autrefois dispositif militaire stratégique, cet édifice sert aujourd’hui de point d’observation panoramique pour admirer les paysages alentour. Pour l’anecdote, la forteresse aura été un « miraculé » de l’Histoire, ayant survécu aux nombreux affrontements entre les Seigneurs de la forteresse, qui soutenaient le roi de France, et les Seigneurs du Château de Castelnaud, qui s’étaient rangés du côté des envahisseurs anglais.
D’autres villages permettent également de faire une plongée dans cette Dordogne médiévale, chahutée par les conflits armés entre les royaumes de France et d’Angleterre. C’est notamment le cas de La Roque-Gageac ou de Collonges-la-Rouge, eux aussi faisant partie des « plus beaux villages de France ».
Collonges-la-Rouge est surtout très prisé pour faire une randonnée pédestre. La ville constitue d’ailleurs une étape secondaire en direction de Rocamadour (la « cité sacrée », appelé ainsi pour avoir été au Moyen-Âge un haut lieu de la Chrétienneté) ou de Saint-Jacques-de-Compostelle. Collonges-la-Rouge jouissait d’importants privilèges découlant de son statut de ville franche de la Vicomté de Turenne. L’économie de la cité était tirée vers le haut en particulier par la production vinicole. Le commerce de vins était si florissant qu’il donnait aux Collongeois les moyens de bâtir maisons, castels ou hôtels particuliers, le tout dans une diversité architecturale qui laisse sans voix.